Abdelkader Meksa – Anẓar

Anzar – Meksa Abdel Kader

Musique Kabyle
Pour deux guitares (Solo & Rythmique)
Gamme : Dm
Mode : Ramel El Maya (Dorien)
Rythme : 4/4
Tempo : 115 Bpm
Niveau : Intermédiaire
Transcription : Ibrahim Yesli

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Refrain:
Anẓa anẓar
ad tebb nneɛma deg uṣɣar
Ad tarnu tin uẓaɣar
(*2)
***
Ass-a ncebbeh i wɣenǧa
Ad nezzi meṛṛa i tudrin
Ad necnu maci d kra
Tulawin s tiɣratin
(*2)
Ay anzar awid lahwa
Ad swent yak tebḥirin
(*2)
***
Refrain
***
Ay anẓar awid aman
Kkawent  tferkiwin
Sliɣ meṛṛa s isalan
ttxil-k uɣalaɣ d aɛwin
(*2)
Awid kra din yellan
Yezraɛ yired d temẓin
(*2)
***
Refrain
***
Akal yeffud ur yeswa
Kknant ula d tizemrin
Tala tuɣal s nnuba
ḥejbent fell-as tulawin
(*2)
Nnebbid d acewwiq i cna
sfrant fell-ak tudrin
***
Refrain
***

Traduction

Rogations de la pluie / dieu ou génie de la pluie

 

Refrain :
***
Anẓar,  génie de la pluie
La nourriture (céréales) sera cuisinée au feu de bois
Y viendra s’ajouter celle de la plaine
***
Aujourd’hui nous avons embelli une louche
Pour faire le tour de tous les villages
Nous chanterons beaucoup
Les femmes pousseront des youyous
Anẓar, ramène la pluie
Pour que les jardins soient arrosés
***
Anẓar, ramène l’eau
Les champs sont asséchés
J’ai entendu toutes les nouvelles
nous vous en prions transformez vous en viatique
Ramenez nous tout ce qui est possible
Grain de blé et orge semés
***
La terre ạ soif et n’a rien bu
Même les oliviers se sont penchées
Il faut faire la queue à la fontaine
Les femmes ne la fréquentent plus
Nous avons composé une élopée pour le chant
Les villageois ont déclamé des poèmes en ton honneur
***
 
***

Aït Menguellet – Ageffur

J’aurais aimé croire qu’après ta mort
Je pourrai te retrouver au pays de mes promesses
Devant toi je me retrouverai et palperai ton visage
Pour espérer ainsi une place auprès de ton cœur
Ce pendant il y a ceux qui rêvent de la vie et ses malheurs
Devrions les laisser raconter, ceux-là qui en reviennent
Les yeux n’ont nullement vu ce qu’il devrait en être
Et personne n’en est jamais revenu pour nous le dire
Et personne n’en est jamais revenu pour nous le dire

J’aurai aimé croire que le monde devienne meilleur
Comme l’espoir de voir les rêves se réaliser
Pour que puisse la sagesse régner et le bien renaître
Ce jour ou chutera le mal, car son tour est déjà passé
Mais en y pensant, comment l’on peut y croire en voyant ce qui se passe
Même ceux qui portent l’espoir, ils se sont lassés, ils sont en larmes
Mais comment peuvent-ils croire quand ils voient la misère
Ceux qui la connaissent quand ils la fuient, elle les pourchasse

J’aurai aimé croire que le souffrant se rétablisse
Et que tout les maux du monde trouveront remède
J’aurai aimé croire que la mort devienne un rêve
Et chacun avant de la rejoindre soit repu de la vie
Mais ce n’est nullement le cas, que celui entre ses mains
Celui-là n’y peut plus rien, lorsqu’elle vient, elle le suborne
Quand on a cherché après lui, cette dernière nous a précédé et l’a emporté
Alors qu’hier il était parmi nous, aujourd’hui il n’est plus des nôtres
Alors qu’hier il était parmi nous, aujourd’hui il n’est plus des nôtres

J’aurai aimé croire si ces années-là
Se figent sur les instants de bonheur
Les jours de malheur, ceux qui guère nous enchantent
L’on soit triste ou souffrants, qu’ils passent leur chemin
Mais trop vite, la jeunesse nous a quittés
Quand on y a pensé, trop tard elle est partie en un éclair
Mais la vie ne s’arrête, elle n’attend nullement nos désirs
Si l’on peut profiter ! Sinon préparons-nous à la tombe
Si l’on peut profiter ! Sinon préparons-nous à la tombe

La grêle et la pluie coursèrent le froid
De ce temps maudit que peut-on dire
La brume qui dévale les montagnes
Sur toutes nos maisons, étendue
Espoir d’un couplet qui en vaudra bien son pesant d’or
De ce temps comme celui-là, à quoi peut-on penser
Si ce n’est aux cauchemars que le passé nous a légué
Le printemps tant attendu, que le cœur délaisse de sa brume
Ce jour là, nous réciterons ces poèmes en filigrane de nos espoirs
Ce jour là, nous réciterons ces poèmes en filigrane de nos espoirs
Ce jour là, nous réciterons ces poèmes en filigrane de nos espoirs
Ce jour là, nous réciterons ces poèmes en filigrane de nos espoirs
Ce jour là, nous réciterons ces poèmes en filigrane de nos espoirs

Ait Menguellet – Nnuɣeɣ

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Musique Kabyle
Rythme : 2/4 (Berwali)
Tempo : Prélude 108Bpm / Chant 94 Bpm
Niveau : Facile
Transcription: Zoheir HADID

Nnuɣeɣ yid-k ay ul-iw
Ugadeɣ ad tegluḍ yess-i
D lḥeqq-ik nek d lḥeqq-iw
A nennaɣ mebla anagi
***
Tjebdeḍ-iyi am ddkir
Kecmeɣ di lḥebs n-wallen-im
D lḥebs iɣerqen am lbir
Tabburt-is d lecfaṛ-im
***
Ṣṣura-w tebɣa ad tifrir
Ɣas ul-iw yebɣa a n-yeqqim
Tesɛiḍ abrid yettseḥḥir
Aḥlil wi iḥuza iferr-im
***
Ikṛeh-iyi wul aṭas
Mi keṛheɣ tinna iḥemmel
Yebɣa ad yeddu di lǧeṛṛa-s
Ugadeɣ a t-yeffeɣ leɛqel
Zgiɣ fell-as d aɛessas
Ttɛassaɣ amer as yenɣel
Ma rran timedlin fell-as
Ẓriɣ nek yid-s ad nenṭel
***
Keṛheɣ ul ur nesɛa ara ul
Keṛheɣ-t imi kem i yḥemmel
Ɣas d ṣṣura-w yeddukul
Lehḍur-iw yugi a sen-isel
Tiṭ tekreḥ-itt tettmuqul
Ul iḥemmel-itt yedderɣel
Lehlak-ik mazal iḍul
Imi t-teffreḍ zdaxel

Traduction :
Avec toi, je me suis disputé
Ô cœur, tu vas me tuer
C’est ton droit et c’est le mien
On se battra, sans témoin

Tu m’attires comme un aimant
En prison de tes yeux, entré
Prison profonde comme un puits
Et sa porte, ce sont tes cils
Mon corps voulant éclater
Même si mon cœur est resté
Tu as une voie envoûtant
Ton aile, qui elle prend, pauvre de lui

Mon cœur me déteste tant
Car je déteste celle qu’il aime
Il veut suivre sa trace, quand même
J’ai peur qu’il perde la raison
Toujours, moi, le surveillant
Ayant peur de ses excès
Et s’il meurt, ça, je le sais
Je serai son compagnon

Le cœur sans cœur, je le hais
Puisqu’il t’aime, je le hais
Même si avec mon corps, il va
Mes paroles, il n’écoute pas
L’œil la regarde, la détestant
Le coeur aveugle, l’aimant
Ta maladie va durer
Puisque dedans, tu es caché

Lounes Matoub – A baba ṛuh

A BABA RUḤ

Ur k-fkiɣ yelli neɣ mmi
A k-ilin s idisan-ik
Axxam-ik d lexlawi
Ɣer ɣur-ek ṭjuṛ d arraw-ik
Mačči d lɣerḍ-iw tigi
Ugiɣ-tent bɣant-iyi
A baba ggan-iyi
Aqliyi-n deg webrid-ik
***
Ula i d am-nniɣ
A weltma yif-aɣ Ṛebbi
Ula i d am-ḥkiɣ
S lḥif i d-nelmed tikli
Di lǧerra-s ḥseb-iyi rniɣ
Iqeḍeɛ-iyi-d lehlak kniɣ
Ur friḥeɣ ur zhiɣ
Ḥader ccan ad am-iruḥ
A baba ṛuḥ
Ruḥ a win ḥemmleɣ ruḥ
Ruḥ a win ḥemmleɣ ruḥ
***
Ula di lemnam
Anda-t w’ihennan deg-neɣ
Lḥzen gg wexxam
Si tesga yugi ad yeffeɣ
Ifettet ak wayen nessaram
S zzuṛ yesberber-d ṭṭlam
Ibubb-d leɣmam
Akka a mmi id yir ṣṣbuḥ
A baba ruḥ
Ṛuḥ a win ḥemmleɣ ṛuḥ
Lḥif ɣef lḥif
Yal taluft tɛerḍ-ed weltma-s
Ur d-tger asurif
Talwit aɣ-d-tedhen layas
Segmi iɣ-yeḥeb wasif
Ur aɣ-yečči ur aɣ-yeḍliq f rrif
Nezga nesḥissif
Ulac tiɣmert ur ɣ-ncuḥ
A baba ruḥ
Ṛuḥ awin ḥemmleɣ ṛuḥ
Ulac wi yeftin
A s-nini ad d-yeɣrem wayeḍ
Ah ya Ṛebbi aḥnin
Amek akka s tigi tɛemmdeḍ
Ur njehhel ur neqqar amin
Ur nettɛuzzu yal ddin
Ad neṛǧu ar ɣ-awin
Ad neḍfer iɛzizen ɣef ṛṛuḥ
A baba ṛuḥ
Ṛuḥ a win ḥemmleɣ ṛuḥ


Traduction

Je n’ai eu ni fille ni fils
Qui te tiendraient compagnie
Ta demeure fut forêt hostile
Tu as les arbres pour enfants.
Ces calamités ne sont pas mon voeu.
Je les repousse, elles me convoitent.
Père guette-moi.
Me voici sur ton chemin
Que puis-je te dire, ma soeur,
Les Cieux dominent notre destin!
Que puis-je te raconter,
La misère fut notre nourrice au premier pas.
Sur la voie du défunt considére-moi en chemin,
Le mal m’a atteint, je fléchis,
Je n’ai eu ni joie, ni distraction,
Prends garde que l’honneur ne t’echappe.
Va père, va
Va, toi que j’aime tant, va!
Même dans le rêve
Qui de nous a connu l’apaisement?
Deuil sur notre foyer,
Il refuse d’en quitter le coeur.
Notre espérance s’est émiettée.
En hâte les ténèbres s’abattent,
Montées de lourdes brumes.
Quel mauvais présage!
***
Va, père, va,
Va, toi que j’aime tant, va.
***
Misère sur misère
Chaque peine convie sa soeur
Jamais le répis n’engagea son pas
Qui nous caresserais de son espérance
Depuis que nous charrie la tourmente,
Elle ne nous a ni engloutis ni jetés sur la rive
Toujours pris dans le remous,
Aucun malheur ne nous épargné.
***
Va, père, va
Va, toi que j’aime tant, va.
***
Nul parmi nous n’eu de descendence
Pour prétendre combler la perte d’un autre
Oh, Dieu le clément,
Comment l’avez vous accépté?
Ni croyance, ni impiété,
Et nous n’idolatrons aucune religion.
Nous attendons que l’on nous emmène
Rejoindre nos chèrs prédécesseurs.
***
Va, père, va,
Va, toi que j’aime tant, va.

Akli D – Taqbaylit

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Taqbaylit

Refrain

Fm(4)Taqbaylit anda teddiḍ?
Fm(4)S anda kem-ḍeggC7(4)ren wussan?
C7(4)Taqbaylit C7(4)anda teɣliḍ?
A#m(4)ttxillem erC7(4)raɣ-ed awal.
***
Couplet
***
Ah! ah!
acḥal aya kem ttikli
Uh! uh
Ula d ifaden kawen
Ah! ah!
Zahṛ-im anda inejla
Uh! uh!
Tarwiḍ akessar d asawen
Ah! ah!
d taɣribt i temmut Ḥnifa
***
Ah! ah!
Acḥal aya kem d asirem
Uh! uh!
d taɣribt di tmura n medden
Ma tebɣiḍ ad am-neggal
Uh! uh!
S Dda Lmulud s Dda Sliman
Ah! ah!
Ccnu a Ṭṭawes Iɛemṛucen
***

01 - Akli D - taqbaylit

Traduction :

Taqbaylit – La Kabyle

Depuis le temps que tu chantes ce blues,
Personne ne t’entend.
Toi qui chante si bien l’amour
Avec des mots magiques, toi la fée,
Ta voix s’est éteinte dans un refrain tragique.
Depuis le temps que tu erres
De mélodies en pays,
Toi qui chante l’espoir, toi la fée
Voix immortelle,
Je te jure par Da el Mouloud et Da Slimane
Que nous partageons tous le même exil.

The Kabylia

Ever since you sang this blues,
No one heard you.
You, who sing so well of love
With magic words, you the sprite,
Your voice was extinguished in a tragic refrain.
Since you began to wander
From melody to country,
You who sing of hope, you the sprite,
Immortal voice,
I swear to you by Da El Mouloud and Da Sliman
That we will share the same exile.

Lounes Matoub – Yehwa-yam

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sefruruyen tesfesdeḍ
teḍṣiḍ i wiyaḍ qubliw,
ulac anda ur teglalzeḍ
qubel ad akem-inadi wul-iw. *2
***********************
εemdeγ-am
semḥeγ-am
twwiḍ-d iṭij i temγer-iw,
yehwa-yam
terziḍ ifadden i leεwam
ayen nniḍen d ccγel-iw.
*****************
taqcict i yeffγen tettweεzel
xas tqeddec di tmusni,
widen mu yecceḍ laṣṣel
sker-asen absis d ilili. *2
*****************
i ilaqen
d tin yesnen
amek ad terr aqbab ad d-εebbi,
i iwulmen
d tin ma sbibben ad sefḍen
ayen yak kerhen nutni.
***************
ur lliγ seg inekren
leεwayed n tizeṭ n lejdud,
tamusni d win yettqelliben
ad isnefsi i yir leqyud *2
*****************
ulayγer
ad yehḍer
win ur njerreb asger n ufus
ulayγer
yir bnadem ad ineccer
deg wid tt-yebnan s lmaqsud.
*********************
anwa iweznen leḥmala
iγublan uqbel ad ten-iḥfeḍ
deg igenni ma inger usigna
akal ur t-ttγelliteḍ *2
zemm imi-m
hell iẓri-m
i kem-yenfεen d asiweḍ,
d tamusni-m i d lfayda n warraw-im
tesεiḍ d acu ad asen-temled.
**********************
d tamusni-m i d lfayda n warraw-im
tesεiḍ d acu ad asen-temled.
*************************

Traduction en français:

Ils pérorent que tu t’es mal comportée
Que tu aurais aguiché d’autres avant moi
Que tu t’es trémoussée partout
Avant que mon cœur ne te convoite
Je t’approuve,
Je te pardonne
Tu as apporté le soleil pour ma croissance
Tu as fait à ta guise
Tu as allégé le poids des ans
Tout le reste est mon affaire.
*****************
Même œuvrant pour le savoir
La fille émancipée est isolée.
Ceux dont la lignée a failli
Ergotent à l’ombre inutilement
Il leur faudrait
Une qui saurait
Se coiffer d’un coussin pour porter des charges
Celle qui leur conviendrait
Serait une qu’ils pourraient accuser
De tous leurs vices répugnants.
************************
Je ne suis pas un négateur
Des douces traditions ancestrales.
Le savoir et la recherche
Libèrent des fers et des chaînes.
Inutile
Serait le conseil
De qui n’a pas été entravé
Vaines
Seraient les médisances du médiocre
Sur le bâtisseur ayant planifié ses objectifs.
*********************
Qui aurait pu estimer l’amabilité
Des soucis avant de les connaître.
Sans un ciel nuageux
La terre serait stérile
Ne leur réponds pas
Préserve ta vue
L’important est d’atteindre ton but
Ton savoir
Profitera à tes enfants
Tu auras un trésor à leur léguer.

Ali Amran – A bu lehmum

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Ali-Amran-A-bu-lehmum-@TabSnitra.gpx_-300x223

Em(3)       Em(3)       Em(3)       Em(3)
Em(3)Ay tfrerneḍ deg Em(3)       Em(3)(yi)εeqqayen
Wid Em(3)kan i imeεnenD(3)       D(3)
C(3)Akerfa tezC(3)wiḍ-t s ifriEm(3)       Em(3)      Em(3)       Em(3)
*********************
Tezreεḍ urti d yeḥriqen
Limer d i uγen
Tili lxir ad yer tili
**************************
C(3)Ma ulac imγi C(3)i d-yesṭuṭcenG(3)
D G(3)tamurt i iεiqrenEm(3)       Em(3)
C(3)Kullec ad yuC(3)γal d asukiEm(3)       Em(3)       Em(3)       Em(3)
*************************
Em(3)A bu lehmumEm(3)       C(3)       Em(1.5)
Em(3)Tiqit kan Em(1.5)ad ifaḍ D(3) wemdun C(3) A bu lehmumEm(3)       C(3)      Em(3)       Em(3)       Em(3)
**********************
Tessweḍ lweṛd ad yefsu
Tafsut ad teḥlu
Tiḥdayin ad cmumḥent
**************************
Mi tγilleḍ ad t-yemmager uḥunnu
I t-seddan deg uḥuccu
Deg wul-ik tebren testent
**********************************
Sekra din yeddem-it waḍu
Ziγ tirga d aγurru
Mi tḥeṣleḍ ad ak-ḍelqent
***************************
A bu lehmum
Tiqit kan ad ifaḍ wemdun
***********************************

Traduction:

Tu as trié tant de grains
Tu en as pris les meilleurs
Et les as isolés de l’ivraie
**********************
tu as ensemencé vergers et maquis
S’ils avaient pris
La récolte aurait été abondante
*******************
Hélas, aucune pousse n’a vu le jour
La terre hélas est rendue stérile
Tout doit rester en friche…
********************
Tiens bon ô infortuné
********************
Il suffit de peu pour que cesse ton infortune
Tu as arrosé les rosiers
Pour que le printemps guérisse
********************
Et les jeunes filles retrouvent leur gaieté
Au lieu d’aller à leur rencontre
Ils les ont fauchées
***********************
A ta grande affliction
Tout est parti en fumée
Le rêve n’est qu’illusion
Qui t’abandonne quand le piège s’est refermé
********************
Tiens bon ô infortuné
Il suffit de peu pour que cesse ton infortune
***********************

Idir – Adrar inu

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Signature rythmique :  6/8
Tempo : 151 bpm

Am(6)      Am(6)      Am(6)      Am(6)
Am(6)      Am(6)      Am(6)
***
Refrain
Am(6)La La La La C(6)La La La D(6)Lal La La LaC(6)La     D(6)Lay La La La C(6)La Ay La La G(6)Lay La La La La Am(6)La Aha
***
Am(6)La La La La C(6)La La La D(6)Lay La La LaC(6)La La La D(6)Lay La La La C(6)La Lal La La G(6)Lay La La La La Am(6)La      Am(6)
***
Couplet
Am(6)Ya lferḥ ameqG(6)ran G(6)‘mi d yuɣal s-axD(6)xam
D(6)Ruḥen akk iɣebD(6)lan tbeddel G(6)ddunit felAm(6)l-i
Am(6)Y argaz-im baG(6)ba-m G(6)s-wudem iṣṣeḥD(6)ḥan
F(6)Ger medden ad nF(6)ban mmi-m G(6)gar-aneɣ ad yiAm(6)li
***
Refrain
***
Am(6)Taftilt igenC(6)wan D(6)tuɣ-d yal amC(6)kan
D(6)Mi teslef i-luC(6)fan taḍsa G(6)deg udem-is tuAm(6)li
Am(6)Mmi-m abaC(6)ḥan aD(6)hya dheb areqC(6)man
D(6)An raǧu deg berC(6)dan baba-k G(6)ma ad yebdu tikAm(6)li      Am(6)
***
Solo
***
C(6)      D(6)      C(6)      D(6)      C(6)      G(6)      Am(6)      Am(6)
C(6)      D(6)      C(6)      D(6)      C(6)      G(6)      Am(6)      Am(6)
***
Couplet
***
Am(6)Ɣas d-iṭij yerG(6)ɣan G(6)neɣ d-adfel yesD(6)san
D(6)Ɣas d-azṛu yeḥD(6)fan ḥemlaɣ-k G(6)ay adrar iAm(6)nu
Am(6)S-ddaw igenG(6)wan G(6)yekcem ger yitD(6)ran
F(6)Nettargu ɣef-usF(6)san i-deg lG(6)ḥif ur d-ittnulAm(6)fu
***
Refrain
***
Am(6)Ay akal imeɣC(6)ban D(6)ur yeli win yerC(6)wan
D(6)Ikellex-aɣ zC(6)man amzun G(6)nebbi daɛwesAm(6)su
Am(6)A Nnif iɣ ičC(6)čan aD(6)hya ttar aberC(6)kan
D(6)Nettara s-wurC(6)fan mi nɣil G(6)degs dwa ḥelAm(6)lu      Am(6)
***
Refrain
Am(6)La La La La C(6)La La La D(6)Lal La La LaC(6)La     D(6)Lay La La La C(6)La Ay La La G(6)Lay La La La La Am(6)La Aha
***
Am(6)La La La La C(6)La La La D(6)Lay La La LaC(6)La La La D(6)Lay La La La C(6)La Lal La La G(6)Lay La La La La Am(6)La      Am(6)

Traduction

Ma montagne (Idir)

Quelle grande joie depuis son retour à la maison
Tous les soucis se sont envolés et le monde fut changé autour de moi
Ton père ou ton mari, fiers nous serons parmi les gens, ton fils avec nous
***
La lumière des cieux, partout est allumée
Lorsqu’elle caressa le nourrisson, le rire parut sur sa face
Ton cher enfant, de l’or aux tons vifs
On attendra ton père, lorsqu’il marchera sur les sentiers
***
Même quand le soleil est brûlant
Même quand la neige s’est déployée
Même quand la roche est aiguisée
Je t’aime ma Montagne
Sous les cieux, elle s’est incrustée parmi les étoiles
***
On rêve de jours où la misère ne s’invente pas
O terre des pauvres, personne n’est rassasié
Le temps nous a joué un tour, comme si nous étions maudits
La fierté nous a rongés, ô vengeance noire par laquelle on répond
De la colère qu’on croit remède pour guérir …

Transcription Ibrahim Yesli

Cheikh Sidi Bemol – El Bandi

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Cheikh Sidi Bemol - El Bandi @TabSnitra

e’snani gaε kanou ḥabsine, kifi ma yaxedmouch e’xlas.
Mes dents étaient au chômage, comme moi, ne bossaient plus.
***
تريسينتي، الـڤاز مقطوعين، توحّشت الـقهوه بل أفراس
Triciti el gaz meqṭoεin, e’twaḥḥacht l’qahwa b l’ “Afras”.
Électricité, gaz coupés, Je rêvais d’un café èt d’une cigarette.
***
و الـشر عند الـباب يعسّ، يڤابر كيفاش نقيبسّ
w chārr εend l’bab y εès, w y’gaber kifech n’qibès.
Le Malheur guettait à ma porte, Impatient de me voir crever.
***
ساعتي لحقت تصوني، دوّرتها باندي سامحوني
saεti leḥget e t’soni, dewert hà bandi samḥouni.
Ma dernière heure allait sonner, J’ai viré bandit, pardonnez-moi.
***
ساعتي قربت تصوني، دوّرتها باندي سامحوني
saεti qerrbet e t’soni, dewert hà bandi samḥouni
Ma dernière heure s’approchait de sonner, J’ai viré bandit, pardonnez-moi.
***
لل زنقه حبطت معوّل، و في يدّي مطرڤ كبير
l l’zenqa e’ḥbàṭṭe e’mεawwel, w fi yeddi meṭṭrag e’kbir
Dans la rue, je sortis, décidé, Un grand bâton à la main.
***
صرعت اللي جاز الـلوّل، خليتهُ خلـّيتهُ بلا سمير
e’ṣraεt elli djèz l’louwel, e’xlitou xallitou bla smir.
J’assommais le premier venu, Le dépouillais et l’abandonnais discrètement.
***
الـحنوشا سمعو بل لي حصل، جاو طلـّعوني بل سناسل
el ḥnoucha semεou b li ḥsel, djàw ṭāllεouni b’esnasel
Les serpents (policiers) ont su l’histoire, vinrent m’embarquer enchaîné.
***
حكموني عند الـقهواجي، ديريكسيو لل سركاجي
ḥakmouni εand l’qahwadji, direction l’Serkaji
Ils me cueillirent chez le cafetier, Direction : Serkadji (prison).
***
حكموني عند الـقهواجي، ديريكسيو لل سركاجي
ḥakmouni εand l’qahwadji, direction l’Serkaji
Ils me cueillirent chez le cafetier, Direction : Serkadji (prison).
***
سي فلان و لالـّه فلتان، كي الـشوماَر كيما الـخدّام
E’si flan w lalla feltan, ki l’choumar kima l’xeddam
Monsieur Untel, Madame Unetelle, le chômeur comme le travailleur,
***
كامل قالو هاد الـإنسان، نحّكمو عليه بل إعدام
kammel qalou had l’insan, n’ḥakmou εlih b l’iεdam
Tous dirent : « Cet énergumène, Il faut le condamner à mort ! »
***
مزيّه الـقاضي حنان شويّه، كي حكيت لهُ ڤاع الـميزيريّه
mziya l’qadi ḥnan e’chwiya, ki e’ḥkit lou gaε l’miziriya
Heureusement, le juge se radoucit Quand je racontais mes misères.
***
قال لي نتا منل مُجريمين، لازم تخلـّص عشر سنين
qalli nta men l’moudjrimin, lazem e t’xellas εachr snin
Il me dit : « Tu es des criminels, Tu dois payer dix ans ! »
***
قال لي نتا منل مُجريمين، لازم تخلـّص عشر سنين
qalli nta men l’moudjrimin, lazem e t’xellas εachr snin
Il me dit : « Tu es des criminels, Tu dois payer dix ans ! »
***
ضربت ثمنيه و طلقوني، توحّشت الـكارطي يا الـسي
e’ḍrebt e’tmenya w ṭelgouni, e’twaḥḥacht l’karṭi ya si
J’en fis huit, on m’a relâché, Le quartier me manquait, Monsieur !
***
في باَلكور راني نتريني، نتمشـّا و نحبّط راسي
fi belcourt rani n’trini, nemchi w n’ḥabbeṭ rassi
A Belcourt, je vais traîner, Marchant et baissant la tête.
***
خايف الـناس يعّقلوني، يعّكسوني ولا يسبّوني
xayef e’nas y εaqlouni, y εaksouni wella y sebbouni
J’avais peur d’être reconnu, D’être chassé ou insulté
***
قلت مازال فيهم الـشحنه، كي يشوفوني يطيحو عليّا
qolt mazal fihoum e’cheḥna, ki y choufouni y ṭiḥo εliyya
J’imaginais les gens pleins de haine, tous prêts à me tomber dessus.
***
قلت مازال فيهم الـشحنه، كي يشوفوني يطيحو عليّا
qolt mazal fihoum e’cheḥna, ki y choufouni y ṭiḥo εliyya
J’imaginais les gens pleins de haine, tous prêts à me tomber dessus.
***
لقيت واحد وليد الـحومه، قال لي مرحبا بيك يا علي
e’lqit waḥed, wlid ḥouma, qalli merḥba bik ya eεli
Je trouvais un gars du quartier Qui me dit : « Sois le bienvenue, Ali !
***
وحداخر قال لي عسلامه، كـُنـّا خايفين جامي تولـّي
waḥèd àxòr qalli εaslama, kounna xayfin jami e’twelli
Un autre me dit : « Salut ! Te revoir, on n’y comptait plus ! »
***
و لتمّا بانت لي حاجه، كاين الـحباب ف هاد الـدنيه
w l’ṯemma bānnet li ḥadja, kayen l’ḥbab f haḍ e’denya
Alors je compris une chose : Il y a des amis dans ce monde.
***
حطـّيت قاعي فل طروطوار، و خلـّيت دموعي تفوّر
ḥaṭṭit qaεi f’ṭroṭṭwar, w xellit e’dmouεi t’fouwwer.
Je posais mon derrière sur le trottoir et laissais jaillir mes larmes.
***
حطـّيت قاعي فل طروطوار، و خلـّيت دموعي تفوّر
ḥaṭṭit qaεi f’ṭroṭṭwar, w xellit e’dmouεi t’fouwwer.
Je posais mon derrière sur le trottoir et laissais jaillir mes larmes.
***

Cheikh Sidi Bemol – Boudjeghlellou

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tessemɣer-d acciwen
Assa ulac wi k-yugaden
A Buǧeɣlellu
Ma d widak k-yettabaɛen
D aṣurdi kan ay ḍemɛen
A Buǧeɣlellu
D nutni ara k i ɛfsen
Asmi ad kfun idrimen
A Ssi ǧeɣlellu
***
Tjemɛed’d akw bni ɛammi
Tett’fem abrid s tehri
A Buǧeɣlellu
S llazuq atan yed’fi
Win idyebbwden ad yeɣli
A Buǧeɣlellu
Lɣaci s deffir yennirvi :
“Azzel naɣ tixxer’ an ɛaddi !”
A Ssi ǧeɣlellu
***
Ula d amedyaz ukyis
Yeǧǧak-id dgw awalis
A Buǧeɣlellu
“A w ur nezmir i ymanis
Yerna ajweɣlal ɣaf yiris !”
A Buǧeɣlellu
Yeckent’ed’ ɣaf umkanis
Xas ad nfun warrawis
A Ssi ǧeɣlellu
***
Lber’j inek d ajeɣlal
Ur k yessir ur k i menneɛ
A Buǧeɣlellu
Bunadem maci d lmal
Ur ilehh’ara s ddraɛ
A Buǧeɣlellu
Serrh’ i win ik yifen at n tbaɛ
Serrh’ i tmurt ats ccaɛcaɛ
A Ssi ǧeɣlellu

Traduction :

Vous pouvez pousser vos cornes
Aujourd’hui nul ne vous craint plus
Escargot
Et ceux qui vous suivent encore
Ne le font que pour votre argent
Escargot
Ce sont eux qui vous écraseront
Dès que vos caisses seront vidées
Monsieur Escargot Vous réunissez tous vos cousins
Vous occupez la route en largeur
Escargot
Votre bave salit la voie
On glisse dès qu’on y met les pieds
Escargot
La foule, derrière, s’énerve :
« Accélère ou bien laisse-nous passer ! »
Monsieur Escargot Même le sage poète
Rit de toi dans ses vers
Escargot :
« Tu peines à te traîner
Et tu t’encombres d’une coquille ! »
Escargot
Qui s’accroche à son fauteuil
Quitte à exiler tous ses enfants
Monsieur EscargotTa citadelle n’est qu’une coquillage
Qui ne te cache ni te protège
Escargot
L’être humain n’est pas une bête
Qui marche au bâton
Escargot
De meilleurs que toi nous guideront
Et nos contrées s’épanouiront
Monsieur Escargot

Cheikh Sidi Bémol – Amɣar

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Cheikh Sidi Bémol - Amghar @TabSnitra.gpx_

Bm(4)       Bm(4)       Bm(4)       Bm(4)
Bm(4)Adfel yessa-d ula deg uzaɣar A(2)       G(2)
Bm(2)Thamɣarth etlahhu D(1)ad zA(1)dem asɣaṛD(4)
D(2)I wemɣaṛ-is A(2)ad yeḥmu
Bm(2)Di srir ala F#(2)yettṛaǧu
G(2)Lawan yebbeḍ-ed A(2)qrib ad yeddu Bm(4)       Bm(1)       G(1)       A(2)       Bm(4)
***
Aɣbel yečča-tt yeskaway allen-is
Asemmiḍ yesdubbuz ifassen-is
Bessif i tcud afagu
Amɣar di srir yettraju
Lawan yebbeḍ-d qrib adh yeddu
***
Afṛux n ccum yeɣṛa-d i-tmeṭṭut
Fiḥel times arggaz-im yemmut
Aṛṛeẓ akin ay afalku
Amɣar di srir la yettṛağğu
Lawan yebbeḍ-d qṛib ad yeddu
***
Teɣṣeb tikli m-itt id yenna lxiq
Tettu-ḍ m-ig jaḥ yeğğa-kem di ddiq
Ya ciṭṭan Ṛebbi ak yexzu
Amɣar di srir la yetṛağğu
Lawan ibbḍeddd qṛib ad yeddu
***
Imi tekccem teɣli d-leḥmali
Tenna-d A Llah mazal nesulli
Awal-is yeddem-it waḍu
Amɣar di srir la yetṛağğu
Lawan ibbḍeddd qṛib ad yeddu
***
Awal-is yeddem-it waḍu
Amɣar di srir la yetṛağğu
Lawan ibbḍeddd qṛib ad yeddu
***

Traduction

La neige tapisse même la vallée;
La vieille va ramasser du bois
Pour chauffer son vieux.
Dans le lit, il attend;
L’heure est venue,
Il part bientôt.Le souci la ronge, sèche ses yeux;
Le froid engourdit ses mains;
Avec peine, elle attache son fagot.
Le vieux, dans le lit, attend;
L’heure est venue,
Il part bientôt.L’oiseau de malheur crie à la femme :
«Pas besoin de bois, ton mari est mort!»
« Casse-toi loin d’ici, Faucon!
Le vieux, dans le lit, attend;
L’heure est venue,
Il part bientôt.»Elle presse le pas au souvenir des années
Qu’elle vécut seule quand il émigra jadis.
« Satan ! Que Dieu te damne!
Le vieux, dans le lit, attend;
L’heure est venue,
Il part bientôt.»Elle rentre enfin, l’orage éclate
Elle dit: «Dieu, on n’en finira jamais!»
Le vent emporte ses paroles;
Le vieux, dans le lit, attend;
L’heure est venue,
Il part bientôt.