Discographie

La discographie de Lounis Ait Menguellet comporte à peu près 222 chansons

1967-1974 : Période des 45 Tours, environ 70 titres.
1975 : Telt yyam – Taghzalt 33 tours voix du globe Edition Kan Cléopâtre, Brahim Ounassar.
Telt yyam – THAGHZALT (1975)
IGGANIM – THASADHLAMDDIYI (1975)
AWIN IQAZANIZZAGWAN – ANOUGHAGH (1975)
1976 : Anida n-teğğam mmi
1977 : Amjahed
1978 : Live à l’Olympia
1978 : Aεṭṭar
1979 : Ay agu
1981 : Askuti (A lmus-iw)
1982 : Eṭṭes eṭṭes (1982)
1983 : A mmi
1984 : Ǧğet-iyi
1986 : Asefru
1987 : « Les années d’or » 48 titres, reprises en 6 K7 des 45 tours des débuts
1989 : Acimi (Asefru)
1990 : Tirga n temẓi (Abrid n temẓi)
1992 : A ken-ixdaε Rebbi
1993 : Awal
1996 : Iminig n yiḍ
1997 : Siwel-iyi-d tamacahut
1999 : Inagan (Tiregwa)
2001 : Inasen
2005 : Yenna-d wemγar
2010 : Tawriqt Tacebḥant
2014 : Isefra

 

Lounis Aït Menguellet (Lewnis At Mangellat suivant la graphie kabyle), de son vrai nom Abdenbi Aït Menguellet, est un poète et chanteur kabyle

Algérien d’expression berbère, né le 17 janvier 1950 à Ighil Bouammas, village niché dans les chaînes montagneuses du Djurdjura dans la commune de Iboudraren daira de Ath Yenni wilaya de Tizi-Ouzou dans la région de Haute Kabylie au nord de l’Algérie.

Lounis Aït Menguellet est certainement l’un des artistes les plus populaires de la chanson berbère contemporaine, un poète qui est devenu l’un des symboles de la revendication identitaire berbère. À propos des évènements qui ont secoué la région de Kabylie ces dernières années, il dit que, égale à elle-même, la région est un bastion de la contestation et qu’elle a toujours été à l’avant-garde des luttes. « Je parle de la kabylie à ma façon, afin d’apporter quelque chose pour que les choses évoluent », avant de s’empresser d’ajouter qu’il ne fait jamais de politique.

Nombreux sont ceux qui considèrent que la carrière de Lounis Aït Menguellet peut être scindée en deux parties selon les thèmes traités : la première, plus sentimentale de ses débuts, où les chansons sont plus courtes et la seconde, plus politique et philosophique, caractérisée par des chansons plus longues et qui demandent une interprétation et une lecture plus approfondie des textes. Ay agu (Brume), Iḍul s anga a nruḥ (Le chemin est long), Nekwni s warrac n Ledzayer (Nous, les enfants d’Algérie) : Aït Menguellet choisit délibérément dans ses concerts récents de chanter ces poèmes, plus longs et plus composés, comme une invitation lancée à son public à une réflexion et à une découverte.

En présentant son nouvel album à la presse, le 16 janvier 2005, à la veille de sa sortie le jour de son cinquante-cinquième anniversaire, à la Maison de la Culture de Tizi Ouzou, Lounis a fait remarquer que « l’artiste ne fait qu’attirer l’attention des gens sur leur vécu et interpeller leur conscience. C’est déjà une mission et je ne me crois pas capable d’apporter les solutions aux problèmes ». Aigri par la situation sociale et politique de son pays déchiré, Lounis puise de moins en moins dans son répertoire de chansons sentimentales qui ont caractérisé ses débuts.

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